Bien que le nombre d’utilisateurs du plus grand réseau social du monde soit en pleine croissance (+8% en Suisse en 2013), les jeunes de 15 à 19 ans sont de moins en moins friands de Facebook (-9% en Suisse) et plus encore avec une baisse de 30% chez les moins de 15 ans. Et ceci est valable pour tous les pays.
Mais que font donc les ados ? Ils se sont tournés vers des médias sociaux moins “généralistes“, plus “cools“ et plus novateur comme Snapchat, Vine, Instagram, Tumblr ou Pinterest. Les jeunes veulent des endroits de liberté là où leurs parents ne sont pas.
Selon une analyse récente de Chrys Bader, expert en réseaux sociaux et ancien ingénieur de Google+, Facebook suit les mêmes stades d’évolution qu’un mouvement social. Après une phase émergente, cool et branchée, une idée de jeunes pour les jeunes, le réseau a vécu une période de “bureaucratisation“ (son entrée en bourse n’y est pas indifférente). Il suivra le temps du déclin “comme les mouvements sociaux“. Une fois les idéologies adoptées par le plus grand nombre, la nécessité d’un mouvement disparaît.
Cela signifie-t-il pour autant la fin proche de Facebook ? Non, avec plus de 1,19 milliard d’utilisateurs actifs, la création de Mark Zuckerberg n’est pas prête de disparaître. Mais il est nécessaire pour l’ancienne start-up de 4'000 salariés de sans cesse se réinventer et d’ajouter de nouvelles fonctionnalités pour rester attractif et continuer d’intéresser les nouvelles générations ultra-connectées.
Le Web est en constante évolution, des virages rapides sont pris par une poignée d’aficionados et sont suivis, quasi immédiatement, par une masse gigantesque d’utilisateurs faisant changer les habitudes et les technologies. Chez Artionet, une veille constante est réalisée sur les mouvement sociaux web et les dernières technologies afin de pouvoir les analyser et les comprendre puis les intégrer à vos côtés.